03/07/2012

Snow White and the Huntsman


Snow White and the Huntsman (Rupert Sanders, usa, 2012)


En ce moment sur les écrans il y a deux versions de Blanche-Neige, l'une doucereuse, d'après les rumeurs, et l'autre beaucoup plus sombre et intense, toujours d'après les rumeurs, j'ai choisi la deuxième, évidemment. J'aurais mieux fait de m'abstenir. Ce film, première réalisation de Rupert Sanders, ne sera malheureusement pas sa dernière. Snow White and the Huntsman heureux avec beaucoup d'enfants 2 est en cours de production.

Ce qu'il faut savoir sur ce film c'est que ce n'est pas l'histoire des frères Grimm, oui, on sait, eux aussi l'avait piquée, ce n'est peut-être que justice. Donc il y a Blanche-Neige, la toujours-insignifiante-sauf-ici Kristen Steward, dont la mère meurt, puis le père, juste après avoir épousé la méchante reine, toujours-sublime-mais-avec-des-mauvais-goûts-en-filmographie Charlize Theron. Cette dernière emprisonne Blanche-Neige jusqu'à l'âge adulte, moment où elle arrive à s'échapper grâce à un clou qu'elle a arraché de la paroi. C'est dommage qu'elle n'y ait pas pensé pendant les 9 années précédentes, mais passons.


Donc, elle s'échappe et le chasseur -envoyé par la Reine pour la traquer dans la sombre forêt super dangereuse et noire et vachement flippante oh mon dieu que j'ai peur- finit par passer de son côté. Il commence par lui arracher la moité de sa robe pour traverser la forêt plus à son aise vu que, comme chacun le sait, au Moyen-Age les dames portaient des pantalons en cuir très résistants sous leurs robes, ce qui est bien pratique tout de même. Dommage par contre que les tailleurs de l'époque, ces génies, n'aient pas pensé à racourcir un peu les bretelles des robes qui du coup tombent tout le temps de l'épaule de Kristen, c'est ballot.


Dans sa fuite,  il lui arrive plein d'aventures et elle finit par rencontrer 7 nains (mais en fait ils sont 6, et il y en a un qui meurt, c'est très très triste) (je vous recommande d'ailleurs le "HIHO HIHO ON RENTRE DU BOULOT" à chanter très fort pendant la séquence triste afin de bien bousiller le film à ceux qui penseraient encore que ce n'est pas le navet de l'année). A la fin, elle fait une révolution et elle devient Jeanne d'Arc reine.


Bon, l'histoire est donc particulièrement mauvaise et tirée par les cheveux. Mais il y a des points positifs. Non, ce ne sont pas les décors, ni les costumes, ni les maquillages risibles 80% du temps. Mais il y a une exception, le maquilleur/prothésiste de Charlize Theron est un homme à oscariser, ses transformations sont sublimes. Mais ça fait un peu court comme point fort sur 2h de film. Ah ouais, il y a aussi le miroir qui est cool, je veux le même.


Vous l'aurez compris, Snow White and the Huntsman est le navet du mois.


8 commentaires:

  1. Même avec une fort dose d'alcool dans le sang, c'est un gros navet...

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  2. J'ai pas vu ce film-là, mais Kristen Stewart était bien aussi dans The Runaways!

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  3. Ca m'évitera donc de perdre mon temps en allant le voir !

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  4. Le coups du clou, j'ai tiqué aussi.
    Charlize Theron est superbe, joue bien, j'adore!
    Je suis de bon public donc dans l'ensemble j'ai bien aimé le film même si certains trucs m'ont fait tiqué (ce clou!! ou alors le réveil, comment ça c'est lui qui la réveille!! ça a perdu beaucoup de crédibilité pour moi que le gars ne soit pas resté son protecteur, se sentant toujours coupable pour sa femme...)
    Donc pour moi, pas le film de l'année, mais j'ai quand même passé un bon moment, et pour moi aussi, le maquilleur de Charlize Théron: whaou!

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    1. Quelle crédibilité ? Ce scénario est crétin du début à la fin...

      Mais je comprends qu'on y passe un bon moment.

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  5. ben le clou,c'est le merle qui le lui a fait découvrir, remember?!

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    1. Tu es dans une cellule de quelques mètres carrés pendant PLUSIEURS ANNEES et tu vérifies même pas s'il y a une arme quelque part. SIRIOUSLY

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